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Mon approche philosophique

Pendant les études, j'ai choisi des options en philosophie de l'Antiquité et en herméneutique (la philosophie de l'interprétation). Je me suis spécialisée en phénoménologie et en éthique médicale. Ceci influence ma pratique philosophique d'aujourd'hui. Je suis attentive aux récits, qui révèlent les expériences du monde et qui sont à chaque fois uniques. Comment donnons-nous du sens au monde qui nous entoure? Avec quelles aspirations approchons-nous les activités de la journée? Comment accueillons-nous ce qui nous arrive?

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Je me suis formée à la philosophie pratique dans les ateliers de Shlomit Schuster à Jérusalem. Avec Gerd Achenbach, Schuster a été une pionnière de la philosophie pratique. Les approches de Achenbach et de Schuster sont typiquement "européennes", c'est-à-dire fortement influencées par la philosophie existentialiste du XXème siècle. Selon cette vision, le philosophe praticien doit s'engager dans un dialogue ouvert, qui puisse rendre possible une rencontre authentique entre les interlocuteurs. En opposition à cette approche, on trouve des pratiques philosophiques qui prônent l'application rigoureuse de méthodes dialogiques prédéfinies.

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Depuis 2005, j'anime des cours d'éthique dans plusieurs programmes de formations professionnelles des secteurs du social, de la santé et du management. Cette activité me passionne et elle m'a permis d'approfondir la philosophie éthique et les différents moyens d'analyser les dilemmes qui viennent du terrain. Dans mes activités de philosophe praticienne, je suis devenue attentive aux valeurs et aux enjeux éthiques.

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La philosophie pratique est surtout pour moi un moyen de partager l'émerveillement d'être au monde. Devant une question philosophique, qu'on soit riche ou pauvre, employeur ou employé, femme ou homme... on est tous finalement obligés de s'arrêter un instant et de reconnaître qu'on n'a pas de réponse toute prête. C'est cet étonnement qui nous caractérise et qui fait de nous des êtres humains, ni plus ni moins.

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